Thé sauvage récolté
en Maine et Loire, entre Angers et Tours

L'histoire de notre thé

Il y a quelques années de cela, un de mes clients m’avait fait découvrir l’Ivan chaï : un thé réalisé à partir de feuilles d’épilobe fermentées. Je trouvais l’idée intrigante, et me disait que ce serait intéressant de pouvoir faire son thé soi-même. Étant moi-même grand consommateur de thé, je me disais qu’il serait pertinent de pouvoir en fabriquer un jour en France, et pourquoi pas à partir de plante sauvage. Car oui, l’Asie a choisi le Camélia, mais pourquoi pas une autre plante ? Est-elle la seule a pouvoir avoir cette transformation ? L’idée restait en suspens.

Quelques années plus tard, je contactais une collègue du Sud a qui je vendais un séchoir solaire. Elle s’était mise à fabriquer du thé, à partir de plantes sauvages. L’idée me revint en tête, et je me mis en quête d’en savoir un peu plus.

N’ayant pas les moyens de voyager outre mesure, c’est dans les livres que je puisais mon inspiration. Tâche assez complexe il faut l’avouer, car le savoir millénaire ne s’apprend pas en quelques livres, et rares sont ceux qui font vraiment écho au travail précis du producteur de thé. C’est donc par notes volées au vent, expérimentation et aiguisage de mon palais que je fis mes premiers essais.

L’histoire dura 2 ans, pendant lesquels j’expérimentais diverses techniques avant de n’en retenir qu’une : celle du thé vert japonais. Un de mes pays favoris, il faut croire que les attirances ne s’inventent pas. Et comble du comble, je me rapprochais de plus en plus de l’étiquette que l’on m’avait alors collée au début de mon activité – faute de mieux – : “torréfacteur de thé et de café”. Cocasse non ?

Processus de fabrication du thé sauvage

La génèse

De bon matin

C'est au milieu des prairies et des champs de l'Anjou que débute ce voyage. Sous l'oeil attentif du soleil, nous partons en quête de ronces, ou plutôt, de ses jeunes pousses. Nos pas nous ont conduits dans des lieux sains et préservés de la pollution. Là, au milieu du chant des grenouilles, nous entamons notre précieuse et minutieuse récolte.

Les précieux bourgeons

Lorsque l'on récolte du thé, plusieurs options s'offrent à nous : la récolte des bourgeons (très précieuse, on les nomme Aiguilles d'Argent), la récolte des bourgeons + 1 feuilles (dite récolte impériale), et la récolte des bourgeons + 2 feuilles (dite cueillette fine). D'autres récoltes sont possibles, mais nous nous attachons ici à rendre hommage à la plante. Ainsi donc, ce sont les bourgeons + 1 feuille qui sont prélevés, ce qui en fait une récolte complexe, mais o combien qualitative.

La transformation

Une fois les plantes récoltées, elles sont amenées directement à l'atelier, pour une transformation immédiate. Travailler sur des plantes en frais garantis leur qualité, aussi, nous ne perdons pas de temps : cuisson à la vapeur, brassage à l'air puis cuisson au four avant repos. Peu d'étape, mais une attention particulière à chaque procédé, afin d'écarter au maximum les impuretés, et d'assurer un produit de haute qualité.

La dégustation

Après avoir reposé pendant de longues heures, le T est prêt à être dégusté. Muni d'une théière transparente, je dépose quelques feuilles de thé que je couvre d'eau chaude. Le ballet commence alors, et je me délecte du spectacle des feuilles dansantes. C'est le moment de passer à la dégustation, et de découvrir les arômes délicat de ce nectar sauvage.

Un Packaging écologique
consommer angevin et responsable jusqu’à l’emballage

Le respect du vivant passe aussi par l'emballage

Pour cette boisson d’exception, je vous ai sélectionné un packaging prestigieux, mais pas moins écologique ! Boîte métallique consignée, recyclée et recyclable ; étiquettes et cartes à encre à l’eau, imprimée à 5 km de mon domicile ; le tout, bien évidemment Made in France.

+ Boîte métallique française, recyclé et recyclable. + Impression locale (5 km) sur papier recyclable et encre à base d’eau. + Design par un illustrateur local.

Résultat
Un thé sauvage Made in Anjou

Loin des standards du thé, il développe néanmoins des caractéristiques proches. On lui retrouve ainsi une rondeur en bouche pouvant rappeler les oolongs de la région de Anxi (Chine), des notes très fruités et florales qui se libèrent au fil des infusions, et des saveurs miellées qui ravirons vos papilles. Pouvant être réinfusé plusieurs fois, il saura vous accompagner pour un voyage hors du thé, vers des horizons nouveaux et inexplorés.

Billetterie Boutique